A la seconde conférence organisé par le programme ecosystem change and society (http://www.pecs-science.org/) qui s’est tenu à Oaxaca (Mexique) en novembre 2017, deux sessions spéciales ont été organisées par le réseau Politique publique et développement rural en Amérique latine (PPAL).

La première a été coordonnée par Bruno Locatelli (CIRAD, Université de Montpellier, France et CIFOR, Pérou) et Paula Juaraez (Université nationale de Quilmes, Instituto de Estudios sobre la Ciencia y Tecnología, Argentine) abordait la question : « Comment faire pour que les transformations socio-écologiques en Amérique Latine mènent plus souvent vers des trajectoires de durabilité que vers le contraire ? » et portait sur les moteurs locaux et globaux des transformations vers la durabilité en Amérique Latine. Elle comptait avec quatre intervenantes :

• Victoria Ramenzoni (Toward a sustainable Gulf of Mexico: lessons from transnational scientific research and collaborations in Parque Nacional Caguanes, Cuba)
• Maria Jose Ibarrola Rivas (Use of resources for food per person as indicator of sustainability: comparing the heterogeneity of diets and agricultural systems of Mexico)   
• Florencia Trentini (Agroecological Strategies and Social Learnings: Case of the Peasant Movement of Santiago del Estero in Argentina)
• Valentina Fonseca Cepeda (The Stories of the Chagra: Traditional Ecological Knowledge transformations as lessons towards sustainability in indigenous territories in the Colombian Amazon)

La seconde a été coordonnée par Driss Ezzine de Blas (Cirad, France) et Sophie Avila-Foucat (UNAM, Mexique) et portait sur l’évaluation socio écologique des politiques de conservation et de développement. Elle visait à partir de cas d’approche empirique à faire un état des lieux sur les approches nouvelles d’évaluation d’impacts. Elle a permis d’accueillir 7 intervenants:

• Driss Ezzine-de-Blas (Social-Ecological Evaluation of Conservation and Development Policies: An Introduction)
• Sophie Avila-Foucat (Ecotourism effects on rural households economy and the role of conservation and development policies in Oaxaca coastal communities)
• Jean-francois Le Coq (Exploring farmers responses to policy instruments for better provision of Ecosystem Services: insight from participatory simulation in coffee agro-forestry system Costa Rica and Nicaragua)
• Eric SABOURIN (The "commodification" of nature: an anthropological look at the Payment for Environmental Services)
• Armando Sánchez (An evaluation of the impact of ecosystemic management for climate change adaptation in the Oaxaca Sierra Norte)
• Diana Alexandra Tovar Bonilla (Governance of the marine extractive reserve prainha do canto verde (cearã, brazil): contribution to socio-economic incentives)
• Lucía Almeida-Leñero (Socio-ecological approach on the evaluation of Public Programs in the Conservation Soil of Mexico City)

Au-delà de ces présentations, ces sessions ont donné lieu à de nombreuses interactions, à la fois humaines et conceptuelles, et des débats sur des questions clés tels que les aspects de pouvoir et de justice, si importants pour comprendre les processus de transformation socio-écologiques qui contribuent à atteindre la durabilité tant désirée, ainsi que sur les méthodes pour évaluer les politiques de conservation et de développement.